Alors que bon nombre de salons ont connu un succès cette année, on peut observer que les personnes aiment toujours autant se rassembler, partager et faire du business, tout en s’inspirant des nouvelles idées toujours plus novatrices.
Mais les efforts sont toujours à fournir et les organiseurs, quant à eux font face à de plus en plus de décisions majeures :
Renoncer, ou pas, aux formats traditionnels
On peut se poser la question, est-ce que les visiteurs continueront-ils à traverser la planète pour assister à une conférence ou pour visiter un stand ? Est-ce possible de se rapprocher des visiteurs ?
Plusieurs organisateurs ont compris cette stratégie et développent leurs services sur d’autres continents, pays ou villes. Le SIAL l’a bien intégré et a aujourd’hui 14 salons dans 14 pays différents. La célèbre foire d’art contemporain et moderne, ART BASEL, s’est quant à elle développée à Hong Kong pour couvrir l’Asie au maximum, aux États Unis mais aussi à Paris.
Faire preuve (ou pas) d’audace, voire de courage
Pour un organisateur de salons, il a deux indicateurs clés de performances, qui sont pour eux essentiels :
Le ROI, Retour Sur Investissement : mon salon a-t-il été rentable économiquement ?
Et le ROE, Retour Sur Emotion : mon salon a-t-il satisfait les exposants ? Les visiteurs ? Ont-t-ils envie de revenir ?
Mais depuis peu, un troisième indicateur est arrivé, le Retour Sur Carbone (ROC). La valeur ajoutée de mon salon en termes économique et émotionnel a-t-elle impacté ma consommation carbone ? Le but est d’intégrer cette démarche carbone à la production salon et de trouver des solutions pour la diminuer.
Innover (ou pas)
Pour viser le zéro net carbone, les organisateurs de salons doivent faire preuve d’initiatives et faire appel à leur imagination. C’est aujourd’hui, l’objectif ultime qui est attendu sur un événement.
Mais pour ce faire, ce travail doit être mené par l’ensemble des acteurs de l’événementiel : collaborateurs, fournisseurs, exposants et même les visiteurs.
Ces innovations doivent bien évidemment répondre aux besoins des exposants et des visiteurs mais elles peuvent également avoir un impact sur les formats et les contenus.
Source : La Gazette des Salons – Article Novembre 2022